Les aménagements s’inscrirent dans le tissu urbain afin de caractériser différentes échelles, différentes ambiances de jardin privés ou d’espaces collectifs urbains. Il s’agit de passer de la notion de jardins entre les bâtiments à celle de bâtiments inscrits dans un seul et même «jardin», afin d’une part de garantir la qualité d’unité du site, et d’autre part d’envisager un aménagement paysager à la dimension du territoire selon un principe de continuité paysagère. On se propose ainsi de constituer un système «jardin», n’étant pas seulement un lieu d’agrément ou de cadre de vue, mais support d’usages multiples : lieu d’échange avec les placettes, lieu de cheminement et de parcours vers chez soi, espace de régulation hydraulique, lieu de jeux mais également jardin nourricier sous forme de lopins ou de vergers, de jardins privatifs ou collectifs.